Bonjour chers membres et de la plateforme Alliance Burkina et acteurs de la solidarité internationale résidant en Belgique et intervenant au Burkina Faso.
Conformément au but de la plateforme Alliance Burkina qui est de créer et entretenir des liens de partenariats directes entre les acteurs de la solidarité internationale pour un développement humain durable dans des domaines variés, le comité de suivi a l'honneur de soumettre ci dessous le magnifique projet initié par Monsieur LALSOMDE Emmanuel, à l'attention de tous ceux qui, y trouve intérêt de le financer partiellement ou entièrement.
Monsieur LALSOMDE, initiateur de la plateforme en collaboration avec le WBI et l'ambassade du Burkina en Belgique en 2011 est actuellement à la retraite et réside au Burkina Faso où il s'investi admirablement dans le domaine de l’agroalimentaire.
C'est justement dans ce sens que votre contribution et soutiens multiformes à la réalisation de ce projet vous sont sollicités.
Il reste ouvert à toute forme d'orientation ou de recommandation vers des partenaires susceptibles de s'intéresser au financement de ce projet.
N'hésitez pas contacter Monsieur LALSOMDE pour plus d'informations à propos du projet .
Adresse complète du promoteur :
Tel : 70262371 ;
Email : lalsomdeemmanuel@yahoo.fr
Pour le comité de suivi de la plateforme Alliance Burkina en Belgique,
OUEDRAOGO Boureima
0485 14 11 89
alliance.burkina@gmail.com
PROJET D’AMENAGEMENT DE SYSTEME DE PLANTATION D’UN VERGER DE MANGUIERS SUR 7 HA, D’ANACARDES SUR 8 HA A BANFOULAGOUE /KOURINION BURKINA FASO
I- Résumé signalétique
I.1. Titre du projet : PROGRAMME D’AMENAGEMENT DE VERGER DE MANGUIER SUR 7 HA A BANFOULAGOUE
I.2. Secteur d’activité : Production Fruitière
I.3. Filière concernée : La filière mangue et celle de l’anacarde
I.4. Localisation du projet :
I.4.1.Région : Hauts Bassins
I.4.2.Province : Kénédougou
I.4.3.Commune : KOURINION
I.4.4.Village : BANFOULAGOUE
I.5. Objet du projet : Augmenter la productivité des manguiers
II. Présentation du promoteur
II.1. Nom et Prénom : LALSOMDE Emmanuel
II.2. Age : 61 ans
II.3. Sexe : Masculin
II.4. Expérience du promoteur dans le domaine d’activité : Le promoteur mène
l’activité de production depuis son enfance, mais de façon autonome il mène
l’activité de production fruitière depuis près de 20 ans
II.5. Domicile : Ouagadougou
II.6. Situation familiale : Marié, père de 4 enfants
II.7. Niveau d’instruction : Etudes Supérieures
II.8. Adresse complète du promoteur : Tel : 70262371 ;
Email : lalsomdeemmanuel@yahoo.fr
III. Justification du projet
Le projet contient deux volets : la mangue (A) et l’anacarde (B).
III.1. Contexte
A- La mangue
Au Burkina, la mangue constitue la principale culture fruitière d’exportation. Les vergers de manguiers sont disséminés dans des zones écologiques variées (régions des Hauts Bassins, des Cascades et du Centre-ouest).
Cependant, l’offre du Burkina en variétés colorées reste très faible par rapport à la demande. En effet, la production de mangues est saisonnière et très peu entretenue ; ce qui concoure à une faible productivité des vergers de manguiers tant en qualité qu’en quantité. Le projet envisage de mettre en place une exploitation de 07 ha de mangues avec des variétés exportables comme Kent et Keitt vers le marché international et des variétés qui ont un potentiel pour la transformation (Amélie et Brooks). Ce nouveau verger de manguier sera de type semi-moderne car l’irrigation d’appoint sera réalisée pendant la période sèche.
Le projet sera réalisé dans les faubourgs de Guéna, localité située à Cinquante Kilomètre de Bobo-Dioulasso sur l’axe Bobo-Koloko. Les sols du site sont sableux à sablo-limoneux et assez profonds sans risque d’inondation.
La mangue occupe plus de 15 000 producteurs et est la première culture fruitière d’exportation du Burkina. Les débouchés actuels sont relativement diversifiés : marché national, exportation vers les pays de la sous-région, vers les pays du Proche et Moyen Orient, et surtout l’expédition de mangues fraîches ou séchées vers l’Union Européenne, avec notamment le développement d’une offre en produits certifiés.
Cependant, ce potentiel est mal exploité pour diverses raisons dont la faible disponibilité des variétés colorées exportables, la prédominance des variétés locales non exportables, l’absence d’irrigation des vergers en saison sèche, la non application des bonnes pratiques agricoles (labour, tailles, fertilisation…). Par conséquent, nous assistons à une baisse sensible de la production des mangues tant en qualité qu’en quantité. Dans ce contexte, le présent projet envisage de développement de nouvelles plantations de manguiers avec des variétés améliorées destinées à l’exportation et en intégrant les bonnes pratiques agricoles telles que l’irrigation pendant la saison sèche, le labour, les tailles, le désherbage et la fertilisation organiques des vergers de manguiers. Cela permettra de produire des mangues de qualité orientée vers les besoins du marché international et de la transformation industrielle.
B- L’anacarde
Depuis le début des années 1991 le Burkina a entrepris une série de reformes économiques visant la libéralisation progressive de l’économie nationale. Avec l’appui des partenaires au développement et des bailleurs de fonds, les nombreuses mesures des Programmes d’Ajustement Structurels (PAS) successifs appliquées ont indéniablement stimulé l’activité économique. Seulement les efforts n’ont pas été suffisamment puissants pour faire reculer la pauvreté ; l’indice de pauvreté a progressé successivement depuis 1994 pour atteindre 46,4% en 2003.
Cette situation a conduit le Gouvernement à adopter un cadre stratégique de lutte contre la pauvreté dont l’une des composantes est « d’élargir les opportunités en matière de création d’emplois et d’activités génératrices de revenus pour les pauvres ».
Or la génération des emplois passe inéluctablement par la création de micro, petites et moyennes entreprises économiques viables qui distribuent des revenus.
L’agriculture constitue la première ressource du secteur primaire burkinabè, occupant plus de 80 % de la population : il s’agit d’une agriculture extensive dont les actuels résultats paraissent très éloignés des potentialités réels du pays. Bien qu’essentiellement traditionnel, l’agriculture présente des opportunités importantes de développement. Fort de ce constat, le Gouvernement du Burkina, notamment les autorités en charge de la politique de développement de l’agriculture, a procédé à une analyse approfondie de la situation du secteur ce qui a permis d’identifier les principales contraintes qui se posent dans les différents types de systèmes en vigueur. Cette démarche a abouti à la définition d’objectifs précis par les spéculations jouant un rôle socio-économique majeur tant pour les producteurs que dans la balance économique du pays.
Dans cette dynamique, l’agriculture moderne se positionne aujourd’hui comme une activité économique susceptible d’être investie dans le cadre de l’auto emploi. C’est dans ce cadre que le présent projet a été initié. Les raisons et les mobiles du présent projet tiennent de plusieurs ordres au premier rang desquels :
Þ Les potentialités du secteur d’activité du projet
Les potentialités existent et restent à être exploitées.
Les principaux acquis qui constituent des atouts non négligeables, tant au niveau de la production que de la commercialisation, sont :
- l’émergence de producteurs spécialisés dans la conduite des activités de production et de transformation de l’anacarde ;
- la disponibilité des services techniques à accompagner les promoteurs ;
- l’existence de débouchés avec les pays membres de l’UEMOA, de la CEDEAO, de l’Asie et de l’Union Européenne;
- l’existence d’un système d’information sur les marchés des produits de l’anacarde;
Þ La contrainte d’ordre économique
La faiblesse de l’équipement et du fonds de roulement constitue une contrainte d’ordre économique pour mener à bien l’activité ; la particularité de ce type d’activité est d’avoir des équipements adéquats et une trésorerie suffisante pour fonctionner en vue de pouvoir faire des économies d’échelle et partant des marges bénéficiaires substantielles.
Þ La capitalisation d’expérience du promoteur
Il ressort que Monsieur LALSOMDE a acquis progressivement et de manière continue un apprentissage par l’exercice de la plantation des arbres en général et de l’anacardier en particulier.
Fort de ce qui précède, Monsieur LALSOMDE a retenu le présent projet avec des objectifs bien précis.
III.2. Objectif du projet
Il s’agit de contribuer à augmenter l’offre en mangues et en anacardes de qualités pour l’exportation et la transformation. Ainsi, les objectifs spécifiques suivants seront poursuivis:
- mettre en valeur le terrain avec une plantation de 7 ha de manguiers avec des variétés améliorées ;
- mettre en valeur le terrain avec une plantation de 8 ha d’anacardiers
- mettre sur le marché des mangues et des anacardes de bonne qualité ;
- générer des revenus pour le promoteur et des emplois pour les jeunes ruraux ;
- acquérir des équipements modernes et motorisés et d‘associer le maraîchage et l’apiculture;
- accroitre la production et les rendements de la ferme ;
- améliorer le système de production de toutes les spéculations ;
III.3. Résultats attendus
Les résultats attendus sont entre autres :
- 20 ha du terrain sont emblavés ;
- les 7 ha de manguiers et 8 ha d’anacardes sont protégés des animaux ;
- le maïs et les cultures maraîchères sont pratiqués sur au moins cinq (5) hectares.
- un château munis de deux politanks de 5000 litres est disponible ;
- un système d’arrosage automatique est installé.
III.4. Les activités
Les activités de la ferme se dérouleront aussi bien pendant la saison pluvieuse que pendant la saison sèche et consisteront à :
A/ Activités principales
- au nettoyage et à l’entretien des manguiers et des anacardiers;
- à la plantation et à l’arrosage des nouveaux plants ;
- à la cueillette et au ramassage, à la sélection et à la vente des anacardes et des mangues.
B/ Activités secondaires
- produire du maïs ;
- produire des produits maraîchers (tomates, oignons, aubergines etc et du miel.
Grâce au matériel d’exploitation motorisé et à l’irrigation la qualité et la quantité des diverses spéculations produites seront améliorées. Les rendements pourront atteindre à l’hectare :
Désignation
|
Rendements
| ||||
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
|
Année 4
|
Année 5
| |
Maïs
|
3 500 kg
|
4500 kg
|
5 000 kg
|
5 000 kg
|
5 000 kg
|
Oignons
|
75 000 kg
|
75 000 kg
|
85 000 kg
|
85 000 kg
|
85 000 kg
|
Tomates
|
60 000 kg
|
60 000kg
|
80 000kg
|
80 000kg
|
80 000kg
|
ETUDE TECHNIQUE
La mise en place du projet va nécessiter la construction d’infrastructures comme un magasin, de stockage, des aménagements de terrain (abattage, dessouchage, sous-solage, installation d’un système d‘arrosage au goutte à goutte), et la construction d’un château d’eau.
Tableau 1 : Infrastructures
Désignation
|
Quantité
|
Prix unitaire
|
Montant
|
Magasin de stockage
|
1
|
1 500 000
|
1 500 000
|
Château d'eau + une pompe solaire
|
1
|
2 500 000
|
2 500 000
|
Forage
|
1
|
4 000 000
|
4 000 000
|
TOTAL
|
8 000 000
|
4.2-INVENTAIRE DES RESSOURCES NECESSAIRES : EQUIPEMENTS
L’équipement nécessaire pour la réalisation du présent projet se compose comme suit :
Tableau 2:Equipements motorisés
Désignation
|
Quantité
|
Prix unitaire
|
Montant
|
Charrue
|
1
|
636 278
|
636 278
|
buteur
|
1
|
327 979
|
327 979
|
pulvérisateur
|
1
|
98 394
|
98 394
|
Egreneuse
|
1
|
1 250 000
|
1 250 000
|
Motoculteur
|
1
|
1 200 000
|
1 200 000
|
Pompe submersible solaire et électrique
|
1
|
1 200 000
|
1 200 000
|
Groupe pour motopompe
|
1
|
500 000
|
500 000
|
TOTAL
|
5 212 651
|
Il s’agit là des semences de diverses spéculations (semences d’anacarde, maïs, tomates et autres) et des insecticides, herbicides et engrais nécessaire à la fertilisation de l’exploitation.
Tableau 3 : tableau de matières premières
Désignation
|
Unité
|
Quantité
|
semences d’anacarde
|
Kg
|
70
|
maïs
|
Kg
|
625
|
tomates
|
boîte
|
5
|
oyons
|
Kg
|
5
|
NPK
|
Kg
|
3500
|
Urée
|
Kg
|
1750
|
Fumure organique
|
tonnes
|
5
|
herbicide
|
litres
|
10
|
Gille
|
pied
|
150
|
Kent
|
pied
|
150
|
Keit
|
pied
|
100
|
Uriline
|
pied
|
100
|
Rubi
|
pied
|
100
|
Mademoiselle
|
pied
|
100
|
Organisation du travail- Processus de production
L’activité de maraichage et de culture de maïs se déroulera en saison hivernale et en saison sèche ;
Par saison, environ 20 hectares seront exploités annuellement pour différentes spéculations : mangues (7 ha), anacardes (8 ha), mais, oignon, aubergine, piment, courgette et la tomate (5 ha).
Les ruches qui seront installées permettront la production du miel.
Outre l’utilisation de l’équipement pour l’exploitation de la ferme, des prestations seront fournis aux différents demandeurs.
· Organisation autour de l’activité
Pour l’atteinte des objectifs de production, il sera nécessaire de s’organiser autour de l’activité par une répartition des tâches respectives.
Ø Le gérant
Il est responsable de la gestion organisationnelle, financière et technique de l’exploitation de la ferme. Il a également pour rôle de superviser les fonctions d’approvisionnement (semences, intrants,…), la recherche/prospection de marché et la commercialisation des produits en période de production des anacardiers et des produits des activités complémentaires.
Ø Les autres membres de l’équipe
Chaque membre est responsable de l’activité pour laquelle il est recruté.
Ø La main d’œuvre extérieure
La ferme fera appel à de la main d’œuvre extérieure tout au long de l’exploitation.
Vue la nécessité, l’importance et la régularité de cette main d’œuvre extérieure, nous considèrerons que six (6) personnes seront employées en permanence et auront pour charge l’entretien de l’exploitation, et la conduite des opérations de production.
Ces six (6) personnes bénéficieront d’un soutien financier de 300 000 FCFA / personne / an.
III.5. Marché ciblé pour l’écoulement des produits
Outre le marché intérieur, les mangues fraîches du Burkina sont commercialisées dans l’union européenne, les marchés du Maghreb et du Proche et moyen Orient (Arabie Saoudite, Emirats arabes Unis, etc.) et dans les circuits commerciaux modernes de la sous-région (Niger, Ghana, principalement) à travers une quinzaine d’exportateurs.
La demande en mangues d’exportation, surtout vers le marché européen est importante. L’offre en variétés colorées destinées à l’exportation est nettement en de ça de la demande. A cet effet, la concurrence est relativement faible car on n’arrive même pas à satisfaire la demande. Nous assistons même le flux des exportateurs dans les pays voisins pour acheter des mangues fraîches destinées à l’exportation.
Quant aux mangues séchées, la quantité exportée est passée de 200 T en 2002 -2003 à 500 -600 T entre 2006 et 2008. On note une soixantaine d’unité de séchage qui sont reliées à 5 réseaux d’exportation : GIE Naffa, CDS, Burkinature, Gébana Afrique et Fruiteq.
Pour la transformation en jus et purée, on note la naissance de la société industrielle Dafani SA qui offre de belles perspectives pour la mangue du Burkina. Cette dernière n’a même pas atteint sa vitesse de croisière. C’est pour dire que l’offre du Burkina en mangues reste malgré tout en deçà de la demande. Nos productions en variétés transformables sont fournies à l’unité de séchage Albelma mais à l’avenir nous visons Dafani, tandis que les mangues fraîches biologiques (Kent et Keitt) seront destinées aux exportateurs de la place : Burkinature et Fruiteq, notamment.
III.6. Moyen à mettre en œuvre (évaluation des coûts)
Les systèmes “californiens” sont constitués de tubes rigides en PVC enterrés en tête de parcelle, sur lesquels on fixe des petites cheminées de sortie ou cannes qui alimentent les raies. Les tuyaux enterrés ont un diamètre de 32 et les petites cannes un diamètre de 25. Les vannes de sortie peuvent être munies d’un dispositif permettant de régler le débit, tel que des manchettes souples avec pinces, ou des caches coulissants qui obstruent l’orifice de sortie.
Le système présente l’avantage d’être fixe, ce qui supprime toutes les manipulations de pose et de dépose. L’installation étant enterrée, elle ne crée aucune gêne pour les travaux agricoles. I1 doit néanmoins être dimensionné correctement et le processus d’installation nécessite une étude hydraulique correcte.
La clientèle visée par la ferme est constituée de trois types d’opérateurs en lien avec les produits de la ferme. Il s’agit des grossistes et demi grossistes dans le secteur des anacardes. La grande partie de la clientèle se trouve dans la région des Hauts Bassins.
ü caractéristiques de la clientèle
. Les acheteurs potentiels commercialisent et disposent d’un réseau de collecte assez dense et de moyens de transport suffisant pour collecter rapidement leurs stocks au niveau local.
Les agriculteurs visés par l’offre de service en labour et autres travaux de préparation du sol ont des champs de superficie qui varient de 5 à 20 ha. Ces agriculteurs ont l’habitude de pratiquer la traction animale pour préparer leurs champs. Par ailleurs, ils manquent de plus en plus de main d’œuvre pour les travaux de préparation et d’entretien des champs.
Le public visé par l’offre de service d’égrenage de céréales dont le maïs en particulier se caractérise par sa capacité de bonne production céréalière d’une part et son faible niveau d’équipement pour le traitement de la production récoltée.
ü Marché potentiel
Niveau actuel : le marché potentiel national[1] du maïs notamment la valeur marchande de la consommation effective et hypothétique du maïs sur le terroir national s’estimerait à près de 91,8 milliards de francs CFA.
Enfin le marché régional du maïs connaitrait une croissance globale du fait de la croissance démographique et des perspectives de croissance économique dans la sous-région.
ü analyse de la concurrence
Il existe des producteurs d’anacarde et de produits maraîchers dans la localité. Ces producteurs destinent presque toute leur production d’anacarde à la commercialisation. Les produits maraîchers sont totalement destinés à la consommation locale.
4.1. Politique commerciale
- stratégie du service
Les deux volets de production de la ferme ont une stratégie spécifique. En effet :
La production d’anacarde et des mangues repose sur des variétés de qualité très appréciées par le marché et les plants d’anacardes bénéficieront de la fertilisation des sols apportée par les activités de maraîchage.
La ferme mettra également sur le marché des produits maraîchers, du miel et du maïs blanc et jaune. Le maïs grain sera conditionné dans des sacs avant la livraison aux clients.
Les prestations de services agricoles notamment l’égrenage de maïs seront adaptées aux besoins particuliers des clients. L’égrenage du maïs sera adapté aux préférences des clients. Aussi, la prestation pourrait se faire directement chez le client.
- politique de prix
Pour ce qui concerne la production de l’anacarde, de la mangue et du maïs grain, du miel, la ferme pratiquera le prix du marché (marché de la collecte) pour la vente des produits. Toutefois, en perspectives futures, la ferme pratiquera des prix préférentiels avec les clients réguliers à travers des contrats d’affaires.
En ce qui concerne l’égrainage de maïs, la pratique de prix dépendrait de la quantité de maïs à égrener. Le prix de la prestation serait en dessous du prix de marché pour tenir compte du besoin de promotion.
- système de distribution
les principaux clients de l’anacarde, des mangues et du maïs grain de la ferme seront des grossistes qui disposent de leurs réseaux de collectes. A cet effet, la ferme ne compte pas ouvrir de représentation dans les villes ou existent ses clients.
- stratégie de promotion
La campagne de communication, se fera auprès des éleveurs des communes de Kourinion de Orodara, des autres communes et provinces voisins, des producteurs de maïs et autres agriculteurs pour présenter les produits et offres de services de la ferme. Aussi, des personnes relais seront responsabilisées dans les villages voisins des communes de Kourinion, d’Orodara, des communes et des provinces avoisinants afin de faire découvrir aux populations les offres de la ferme.
EVALUATION DES INVESTISSEMENTS
Désignation
|
Unité
|
Quantité
|
Prix unitaire
|
MONTANT
|
Frais d'études
|
1
|
0
|
0
| |
Infrastructures
| ||||
Magasin de stockage
|
1
|
1 500 000
|
1 500 000
| |
Château d'eau + installation d’une pompe solaire
|
1
|
2 500 000
|
2 500 000
| |
Forage
|
1
|
4 000 000
|
4 000 000
| |
clôture du terrain (grillage+piquets+ M,O)
|
1
|
4 501 750
|
4 501 750
| |
TOTAL DES INFRASTRUCTURES
|
12 501 750
| |||
EQUIPEMENTS
| ||||
Charrue
|
2
|
30 000
|
60 000
| |
Brouette
|
2
|
30 000
|
60 000
| |
buteur
|
1
|
327 979
|
327 979
| |
pulvérisateur
|
2
|
20 000
|
40 000
| |
Egreneuse
|
1
|
1 250 000
|
1 250 000
| |
Kit de tuyaux d’arrosage goutte à goutte
|
1
|
3 578 000
|
3 578 000
| |
Ruches et accessoires
|
3
|
300 000
|
900 000
| |
Charrette motorisée (taxi moto)
|
1
|
900 000
|
900 000
| |
Groupe pour motopompe solaire et électrique
|
1
|
500 000
|
500 000
| |
Politank 5000 m3
|
1
|
450 000
|
450 000
| |
Motoculteur
|
1
|
1 000 000
|
1 000 000
| |
TOTAL EQUIPEMENTS
|
9 065 979
| |||
TOTAL DES INVESTISSEMENTS
|
21 567 729
| |||
CHARGES DE FONCTIONNEMENT
|
Quantité
|
Prix unitaire
|
MONTANT
| |
Graines d’anacarde améliorées
|
kg
|
70
|
2000
|
140000
|
Maïs (semis)
|
kg
|
90
|
200
|
18000
|
Tomates (semis)
|
boîte
|
5
|
23500
|
117500
|
oignons
|
boîte
|
5
|
25000
|
125000
|
NPK
|
kg
|
500
|
380
|
190000
|
Urée
|
kg
|
1000
|
340
|
340000
|
Fumure organique
|
tonnes
|
5
|
15000
|
75000
|
herbicide
|
litre
|
10
|
3000
|
30000
|
Gille
|
pied
|
150
|
150
|
22500
|
Kent
|
pied
|
150
|
150
|
22500
|
Keit
|
pied
|
100
|
150
|
15000
|
Uriline
|
pied
|
100
|
150
|
15000
|
Rubi
|
pied
|
100
|
150
|
15000
|
Mademoiselle
|
pied
|
100
|
150
|
15000
|
Emballages
|
sacs
|
300
|
250
|
75000
|
frais bancaires
|
12
|
5400
|
64800
| |
Charges de personnel (salaires,
|
6
|
300000
|
1800000
| |
Autres frais (main d'œuvre occasionnelle, …)
|
5
|
60 000
|
300000
| |
TOTAL DES CHARGES DE FONCTIONNEMENT
|
3 380 300
| |||
TOTAL GENERAL
|
24 948 029
|
Tableau 4 : Evaluation financière du projet
Tableau 5 : Besoin de financement
DESIGNATIONS
|
MONTANT
|
Frais d’étude
|
0
|
Infrastructures
|
12 501 750
|
Equipements
|
9 065 979
|
Fonctionnement
|
3 380 300
|
TOTAL
|
24 948 029
|
Tableau 6 : Schéma de financement
DESIGNATION
|
MONTANT
|
%
|
Montant du projet
|
24 948 029
| |
Apport personnel
|
5 095 000
|
20
|
Financement sollicité
|
19 853 029
|
80
|
Le financement sollicité représente 80% du montant total du projet.
La mise en œuvre de l’activité va engendrer des charges d’exploitation.
Outre les frais de fonctionnement, les charges suivantes sont à prévoir :
- des frais financiers, il est considéré que les concours financiers seront au taux de 12% l’an.
- Les infrastructures et le matériel seront amortis à des taux différents allant de 5% à 20% par an.
Ainsi donc, nous aurons :
5.4.1 CHARGES D’EXPLOITATION
Désignations
|
Unité
|
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
| |||||||||||||
Maïs (semis)
|
Q
|
P.U
|
CT
|
Q
|
P.U
|
CT
|
Q
|
P.U
|
CT
| ||||||||
Graines d’anacarde améliorées
|
kg
|
100
|
2 000
|
200 000
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
| |||||||
pieds de mangue
|
pied
|
700
|
150
|
105 000
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
| |||||||
Maïs (semis)
|
kg
|
90
|
200
|
18 000
|
90
|
200
|
18 000
|
90
|
200
|
18 000
| |||||||
oignons
|
boîte
|
5
|
25 000
|
125 000
|
5
|
25 000
|
125 000
|
5
|
25 000
|
125 000
| |||||||
Tomates (semis)
|
boîte
|
5
|
23 500
|
117 500
|
5
|
23 500
|
117 500
|
5
|
23 500
|
117 500
| |||||||
NPK
|
kg
|
500
|
380
|
190 000
|
500
|
380
|
190 000
|
500
|
380
|
190 000
| |||||||
Urée
|
kg
|
1000
|
340
|
340 000
|
1000
|
340
|
340 000
|
1000
|
340
|
340 000
| |||||||
Fumure organique
|
tonne
|
5
|
15 000
|
75 000
|
5
|
15 000
|
75 000
|
5
|
15 000
|
75 000
| |||||||
herbicide
|
litre
|
10
|
3 000
|
30 000
|
10
|
3 000
|
30 000
|
10
|
3 000
|
30 000
| |||||||
Carburant
|
litre
|
100
|
685
|
68 500
|
100
|
685
|
68 500
|
100
|
685
|
68 500
| |||||||
Lubrifiant
|
litre
|
20
|
1 000
|
20 000
|
20
|
1 000
|
20 000
|
20
|
1 000
|
20 000
| |||||||
Emballages
|
sac
|
300
|
250
|
75 000
|
300
|
250
|
75 000
|
300
|
250
|
75 000
| |||||||
Entretien et réparation
|
-
|
2
|
100 000
|
200 000
|
2
|
100 000
|
200 000
|
2
|
100 000
|
200 000
| |||||||
frais bancaires
|
-
|
12
|
5 400
|
64 800
|
12
|
5 400
|
64 800
|
12
|
5 400
|
64 800
| |||||||
Charges de personnel (salaires,)
|
-
|
6
|
300 000
|
1 800 000
|
6
|
300 000
|
1 800 000
|
6
|
300 000
|
1 800 000
| |||||||
Autres frais ( main d'œuvre occasionnelle, …)
|
5
|
60 000
|
300 000
|
5
|
60 000
|
300 000
|
5
|
60 000
|
300 000
| ||||||||
Dotation aux amortissements
|
1
|
4 189 606
|
1
|
4 189 606
|
1
|
4 189 606
| |||||||||||
Charges financières
|
1
|
1 673 161
|
1 673 161
|
1
|
1 673 161
|
1 673 161
|
1
|
1 673 161
|
1 673 161
| ||||||||
TOTAL DES CHARGES
|
5 862 767
|
5 862 767
|
5 862 767
| ||||||||||||||
Désignation
|
Unité
|
Année 4
|
Année 5
| ||||||||||||||
Q
|
P.U
|
CT
|
Q
|
P.U
|
CT
| ||||||||||||
Graines d’anacarde améliorées
|
kg
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
| ||||||||||
pieds de mangue
|
pied
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
| ||||||||||
Maïs (semis)
|
kg
|
90
|
200
|
18000
|
90
|
200
|
18 000
| ||||||||||
oignons
|
boîte
|
5
|
25 000
|
125 000
|
5
|
25 000
|
125 000
| ||||||||||
Tomates (semis)
|
boîte
|
5
|
23 500
|
117 500
|
5
|
23 500
|
117 500
| ||||||||||
NPK
|
kg
|
500
|
380
|
190 000
|
500
|
380
|
190 000
| ||||||||||
Urée
|
kg
|
1 000
|
340
|
340 000
|
1 000
|
340
|
340 000
| ||||||||||
Fumure organique
|
tonnes
|
5
|
15 000
|
75 000
|
5
|
15 000
|
75 000
| ||||||||||
herbicide
|
litre
|
10
|
3 000
|
30 000
|
10
|
3 000
|
30 000
| ||||||||||
Carburant
|
litre
|
100
|
685
|
68 500
|
100
|
685
|
68 500
| ||||||||||
Lubrifiant
|
litre
|
20
|
1 000
|
20 000
|
20
|
1 000
|
20 000
| ||||||||||
Emballages
|
sac
|
300
|
250
|
75 000
|
300
|
250
|
75 000
| ||||||||||
Entretien et réparation
|
-
|
2
|
100 000
|
200 000
|
2
|
100 000
|
200 000
| ||||||||||
frais bancaires
|
-
|
12
|
5 400
|
64 800
|
12
|
5 400
|
64 800
| ||||||||||
Charges de personnel (salaires,
|
-
|
6
|
300 000
|
1 800 000
|
6
|
300 000
|
1 800 000
| ||||||||||
Autres frais ( main d'œuvre occasionnelle, …)
|
5
|
60 000
|
300 000
|
5
|
60 000
|
300 000
| |||||||||||
Dotation aux amortissements
|
4 189 606
|
1
|
4 189 606
| ||||||||||||||
Charges financières
|
1
|
1 673 161
|
1 673 161
|
1
|
1 673 161
|
1 673 161
| |||||||||||
TOTAL DES CHARGES
|
5 862 767
|
5 862 767
| |||||||||||||||
Les produits d’exploitation sont composés des ventes des productions de la ferme (anacarde, maïs, produits maraîchers (ognons, tomate) et des diverses prestations.
Tableau : 08 PRODUITS D’EXPLOITATION
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
| |||||||||
Q
|
P.U
|
Superficie/ litre
|
Prix total
|
Q
|
P.U
|
Superficie
|
Prix total
|
Q
|
P.U
|
Superficie
|
Prix total
|
7 ha
|
7 ha
|
7 ha
| |||||||||
8 ha
|
8 ha
|
8 ha
| |||||||||
3 500
|
180
|
3,5 ha
|
630 000
|
4 500
|
180
|
3,5 ha
|
810 000
|
4 500
|
180
|
3,5 ha
|
810 000
|
50
|
4500
|
litre
|
225 000
|
100
|
4500
|
450 000
|
150
|
4500
|
675 000
| ||
75 000
|
175
|
7500 m²
|
13 125 000
|
75 000
|
175
|
7500 m²
|
13 125 000
|
75 000
|
175
|
7500 m²
|
13 125 000
|
60000
|
300
|
7500 m²
|
18 000 000
|
60 000
|
300
|
7500 m²
|
18 000 000
|
60 000
|
300
|
7500 m²
|
18 000 000
|
1 200
|
3 000
|
-
|
3 600 000
|
1 200
|
3 000
|
-
|
3 600 000
|
1 200
|
3 000
|
-
|
3 600 000
|
35 580 000
|
35 985 000
|
36 210 000
|
Désignation
|
Année 4
|
Année 5
| ||||||
Q
|
P.U
|
Superficie
|
Prix total
|
Q
|
P.U
|
Superficie
|
Prix total
| |
mangues (kg)
|
5000
|
100
|
7 ha
|
500 000
|
5000
|
100
|
7 ha
|
500 000
|
anacardes (kg)
|
1500
|
1 000
|
8 ha
|
1 500 000
|
1 500
|
1 000
|
8 ha
|
1 500 000
|
Maïs (kg)
|
3500
|
180
|
3,5 ha
|
630 000
|
3 500
|
180
|
3,5 ha
|
630 000
|
miel
|
200
|
4500
|
litre
|
900 000
|
200
|
4500
|
litre
|
900 000
|
Tomates (kg)
|
75 000
|
175
|
7500 m²
|
13 125 000
|
75 000
|
175
|
7500 m²
|
13 125 000
|
oignons (kg)
|
60000
|
300
|
7500 m²
|
18 000 000
|
60 000
|
300
|
7500 m²
|
18 000 000
|
Egrenage
|
1 200
|
3 000
|
-
|
3 600 000
|
1 200
|
3 000
|
3 600 000
| |
TOTAL DES PRODUITS
|
38 255 000
|
38 255 000
|
DESIGNATION
|
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
|
Année 4
|
Année 5
|
Chiffre d'affaires (C.A)
|
35 580 000
|
35 985 000
|
36 210 000
|
38 255 000
|
38 255 000
|
Mangues
|
105 000
|
0
|
0
|
0
|
0
|
anacardes
|
200 000
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Maïs
|
18 000
|
18 000
|
18 000
|
18 000
|
18 000
|
oignons
|
125 000
|
125 000
|
125 000
|
125 000
|
125 000
|
tomates
|
117 500
|
117 500
|
117 500
|
117 500
|
117 500
|
NPK
|
190 000
|
190 000
|
190 000
|
190 000
|
190 000
|
Urée
|
340 000
|
340 000
|
340 000
|
340 000
|
340 000
|
Fumure organique
|
75 000
|
75 000
|
75 000
|
75 000
|
75 000
|
herbicide
|
30 000
|
30 000
|
30 000
|
30 000
|
30 000
|
Emballages (perdus, récupérables, …)
|
75 000
|
75 000
|
75 000
|
75 000
|
75 000
|
Total des matières premières
|
1 275 500
|
970 500
|
970 500
|
970 500
|
970 500
|
Marge brute
|
34 304 500
|
35 014 500
|
35 239 500
|
37 284 500
|
37 284 500
|
Carburant
|
1 712 500
|
1 712 500
|
2 000 000
|
3 767 500
|
4 452 500
|
Lubrifiant
|
180 000
|
180 000
|
200 000
|
525 000
|
750 000
|
Entretien et réparation
|
1 000 000
|
1 500 000
|
2 000 000
|
3 000 000
|
3 000 000
|
Autres services extérieures
|
1 200 000
|
1 200 000
|
1 500 000
|
1 950 000
|
1 500 000
|
frais bancaires
|
64 800
|
64 800
|
64 800
|
64 800
|
64 800
|
Valeur ajoutée
|
30 147 200
|
30 357 200
|
29 474 700
|
27 977 200
|
27 517 200
|
Charges de personnel
|
2 100 000
|
2 100 000
|
2 100 000
|
2 100 000
|
2 100 000
|
Autoconsommation
|
650 000
|
799 500
|
1 023 360
|
1 156 397
|
1 295 164
|
Excédent brut d'exploitation
|
27 397 200
|
27 457 700
|
26 351 340
|
24 720 803
|
24 122 036
|
Dotations aux amortissements
|
4 189 606
|
4 189 606
|
4 189 606
|
4 189 606
|
4 189 606
|
Résultat d'exploitation
|
23 207 594
|
23 268 094
|
22 161 734
|
20 531 197
|
19 932 430
|
Frais financiers (intérêt de l’emprunt)
|
3 450 000
|
3 450 000
|
3 450 000
|
3 450 000
|
3 450 000
|
Résultat avant impôt
|
19 757 594
|
19 818 094
|
18 711 734
|
17 081 197
|
16 482 430
|
Impôts sur le résultat
|
655 109
|
2 142 406
|
4 100 454
|
3 901 506
|
5 349 497
|
Résultat net
|
19 102 485
|
17 675 688
|
14 611 280
|
13 179 691
|
11 132 933
|
Capacité d'autofinancement
|
23 292 091
|
21 865 294
|
18 800 886
|
17 369 297
|
15 322 539
|
Capacité d'autofinancement/ Chiffre d’affaire
|
65
|
61
|
52
|
45
|
40
|
Le compte d’exploitation fait ressortir un résultat positif croissant d’année en année. Par ailleurs, la capacité d’autofinancement est de 65 % du chiffre d’affaires dès la première année et de 40 % à la cinquième année; cela nous permet de dire que le promoteur pourra honorer ses engagements car l’activité s’avère rentable.
Le contenu du présent projet révèle que la mise en place d’une ferme moderne dans la commune de Kourinion est non seulement réalisable techniquement, mais aussi bénéfique sur le plan économique et social.
L’analyse des résultats d’exploitation, du projet laisse apparaître des excédents justifiant sa rentabilité.
Chronogramme d’exécution
Activité
|
2019
| |||||||||||
Janv.
|
Fév.
|
Mars
|
Avr.
|
Mai
|
Juin
|
Juill.
|
Aout.
|
Sept.
|
Oct..
|
Nov.
|
Déc.
| |
Soumission du projet financement
|
X
|
X
| ||||||||||
Convention de financement
|
X
| |||||||||||
Défrichement dessouchage
|
X
|
X
| ||||||||||
Trouaison, apport fumure de fond et rebouchage
|
X
|
X
| ||||||||||
Transplantation des plants
|
X
| |||||||||||
Pose du système de goutte à goutte
|
X
|
X
| ||||||||||
Clôture du verger
|
X
|
X
|
X
| |||||||||
Entretien des plants
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
[1] La consommation moyenne (2005-2012) de maïs est de 40kg par habitant ; les consommateurs de Maïs représentent 90% de la population ; le prix moyen du marché au consommateur est 180FCFA/kg.