samedi 2 février 2019

PROJET LALSOMDE EN QUÊTE DE FINANCEMENT: AMENAGEMENT DE SYSTEME DE PLANTATION D’UN VERGER DE MANGUIERS SUR 7 HA ET D’ANACARDES SUR 8 HA A BANFOULAGOUE /KOURINION - BURKINA FASO


Bonjour chers membres et de la plateforme Alliance Burkina et acteurs de la solidarité internationale résidant en Belgique et  intervenant au Burkina Faso.

Conformément au but de la plateforme Alliance Burkina qui est de créer et entretenir des liens de partenariats directes entre les acteurs de la solidarité internationale pour un développement humain durable dans des domaines variés, le comité de suivi a l'honneur de soumettre ci dessous le magnifique projet initié par Monsieur LALSOMDE Emmanuel,  à l'attention de tous ceux qui, y trouve intérêt de le financer partiellement ou entièrement.

Monsieur LALSOMDE, initiateur de la plateforme en collaboration avec le WBI et l'ambassade du Burkina en Belgique en 2011 est actuellement à la retraite et réside au Burkina Faso où il s'investi admirablement dans le domaine de l’agroalimentaire.
C'est justement dans ce sens que votre contribution et soutiens multiformes à la réalisation de ce projet vous sont sollicités.

Il reste ouvert à toute forme d'orientation ou de recommandation vers des partenaires susceptibles de s'intéresser au financement de ce projet.

N'hésitez pas contacter Monsieur LALSOMDE pour plus d'informations à propos du projet .

Adresse complète du promoteur : 
Tel : 70262371 ;
Email : lalsomdeemmanuel@yahoo.fr



Pour le comité de suivi de la plateforme Alliance Burkina en Belgique,

OUEDRAOGO Boureima

0485 14 11 89
alliance.burkina@gmail.com






 PROJET D’AMENAGEMENT DE SYSTEME DE PLANTATION D’UN VERGER DE MANGUIERS SUR 7 HA, D’ANACARDES SUR 8 HA  A BANFOULAGOUE /KOURINION   BURKINA FASO




I-             Résumé signalétique

I.1. Titre  du projet : PROGRAMME D’AMENAGEMENT DE  VERGER DE MANGUIER SUR 7 HA A BANFOULAGOUE

I.2.    Secteur d’activité : Production Fruitière

I.3.    Filière concernée : La filière mangue et celle de l’anacarde

I.4.    Localisation du projet :

I.4.1.Région : Hauts Bassins

I.4.2.Province : Kénédougou

I.4.3.Commune : KOURINION

I.4.4.Village : BANFOULAGOUE


I.5.    Objet du  projet : Augmenter la productivité des manguiers


I.6.    Coût approximatif du projet : 24 948 029 F CFA

I.6.1.1.            Apport du promoteur :     5 095 000 F CFA  soit 20 % du coût total du projet.
I.6.1.2.            Contribution du Financier : 19 853 029 F CFA soit  80 % du coût total du projet.



II.            Présentation du promoteur

II.1. Nom et Prénom : LALSOMDE Emmanuel

II.2. Age : 61 ans

II.3. Sexe : Masculin

II.4.                     Expérience du promoteur dans le domaine d’activité : Le promoteur mène

                 l’activité de production depuis son enfance, mais de façon autonome il mène

                 l’activité de production fruitière depuis près de 20 ans

II.5. Domicile : Ouagadougou   

II.6. Situation familiale : Marié, père de 4 enfants

II.7. Niveau d’instruction : Etudes Supérieures

II.8. Adresse complète du promoteur : Tel : 70262371 ;

Email : lalsomdeemmanuel@yahoo.fr


III.            Justification du projet

Le projet contient deux volets : la mangue (A) et l’anacarde (B).


III.1.                  Contexte

A-    La mangue

Au Burkina, la mangue constitue la principale culture fruitière d’exportation. Les vergers de manguiers sont disséminés dans des zones écologiques variées (régions des Hauts Bassins, des Cascades et du Centre-ouest).

Cependant, l’offre du Burkina en variétés colorées reste très faible par rapport à la demande. En effet, la production de mangues est saisonnière et très peu entretenue ; ce qui concoure à une faible productivité des vergers de manguiers tant en qualité qu’en quantité. Le projet envisage de mettre en place une exploitation de 07 ha de mangues avec des variétés exportables comme Kent et Keitt  vers le marché international et des variétés qui ont un potentiel pour la transformation (Amélie et Brooks). Ce nouveau verger de manguier sera de type semi-moderne car l’irrigation d’appoint sera réalisée pendant la période sèche.

            Le projet sera réalisé dans les faubourgs de Guéna, localité située à Cinquante  Kilomètre de Bobo-Dioulasso sur l’axe Bobo-Koloko. Les sols du site sont sableux à sablo-limoneux et assez profonds sans risque d’inondation.

La mangue occupe plus de 15 000 producteurs et est la première culture fruitière d’exportation du Burkina. Les débouchés actuels sont relativement diversifiés : marché national, exportation vers les pays de la sous-région, vers les pays du Proche et Moyen Orient, et surtout l’expédition de mangues fraîches ou séchées vers l’Union Européenne, avec notamment le développement d’une offre en produits certifiés.

Cependant, ce potentiel est mal exploité pour diverses raisons dont la faible disponibilité des variétés colorées exportables, la prédominance des variétés locales non exportables, l’absence d’irrigation des vergers en saison sèche, la non application des bonnes pratiques agricoles (labour, tailles, fertilisation…). Par conséquent, nous assistons à  une baisse sensible de la  production des mangues tant en qualité qu’en quantité. Dans ce contexte, le présent projet envisage de développement de nouvelles plantations de manguiers avec des variétés améliorées destinées à l’exportation et en intégrant les bonnes pratiques agricoles telles que l’irrigation pendant la saison sèche, le labour, les tailles, le désherbage et la fertilisation organiques des vergers de manguiers.  Cela permettra de produire des mangues de qualité orientée vers les besoins du marché international et de la transformation industrielle.


B-     L’anacarde

Depuis le début des années 1991 le Burkina a entrepris une série de reformes économiques visant la libéralisation progressive de l’économie nationale. Avec l’appui des partenaires au développement et des bailleurs de fonds, les nombreuses mesures des Programmes d’Ajustement Structurels (PAS) successifs appliquées ont indéniablement stimulé l’activité économique. Seulement les efforts n’ont pas été suffisamment puissants pour faire reculer la pauvreté ; l’indice de pauvreté a progressé successivement depuis 1994 pour atteindre 46,4% en 2003.

Cette situation a conduit le Gouvernement à adopter un cadre stratégique de lutte contre la pauvreté dont l’une des composantes est « d’élargir les opportunités en matière de création d’emplois et d’activités génératrices de revenus pour les pauvres ».

Or la génération des emplois passe inéluctablement par la création de micro, petites et moyennes entreprises économiques viables qui distribuent des revenus.

L’agriculture constitue la première ressource du secteur primaire burkinabè, occupant plus de 80 % de la population : il s’agit d’une agriculture extensive dont les actuels résultats paraissent très éloignés des potentialités réels du pays. Bien qu’essentiellement traditionnel, l’agriculture présente des opportunités importantes de développement. Fort de ce constat, le Gouvernement du Burkina, notamment les autorités en charge de la politique de développement de l’agriculture, a procédé à une analyse approfondie de la situation du secteur ce qui a permis d’identifier les principales contraintes qui se posent dans les différents types de systèmes en vigueur. Cette démarche a abouti à la définition d’objectifs précis par les spéculations jouant un rôle socio-économique majeur tant pour les producteurs que dans la balance économique du pays.

Dans cette dynamique, l’agriculture moderne se positionne aujourd’hui comme une activité économique susceptible d’être investie dans le cadre de l’auto emploi. C’est dans ce cadre que le présent projet a été initié. Les raisons et les mobiles du présent projet tiennent de plusieurs ordres au premier rang desquels :

Þ     Les potentialités du secteur d’activité du projet 

Les potentialités existent et restent à être exploitées.

Les principaux acquis qui constituent des atouts non négligeables, tant au niveau de la production que de la commercialisation, sont :

-       l’émergence de producteurs spécialisés dans la conduite des activités de production et de transformation de l’anacarde ;

-       la disponibilité des services techniques à accompagner les promoteurs ;

-       l’existence de débouchés avec les pays membres de l’UEMOA, de la CEDEAO, de l’Asie et de l’Union Européenne;

-       l’existence d’un système d’information sur les marchés des produits de l’anacarde;

Þ     La contrainte d’ordre économique

La faiblesse de l’équipement et du fonds de roulement constitue une contrainte d’ordre économique pour mener à bien l’activité ; la particularité de ce type d’activité est d’avoir des équipements adéquats et une  trésorerie suffisante pour fonctionner en vue de pouvoir faire des économies d’échelle et partant des marges bénéficiaires substantielles.

Þ     La capitalisation d’expérience du promoteur

Il ressort que Monsieur LALSOMDE a acquis progressivement et de manière continue un apprentissage par l’exercice de la plantation des arbres en général et de l’anacardier en particulier.

Fort de ce qui précède, Monsieur LALSOMDE a retenu le présent projet avec des objectifs bien précis. 


III.2.                  Objectif du projet

Il s’agit de contribuer à augmenter l’offre en mangues et en anacardes de qualités pour l’exportation et la transformation. Ainsi, les objectifs spécifiques suivants seront poursuivis:

-          mettre en valeur le terrain avec une plantation de 7 ha de manguiers avec des variétés améliorées ;

-          mettre en valeur le terrain avec une plantation de 8 ha d’anacardiers

-          mettre sur le marché des mangues et des anacardes de bonne qualité ;

-          générer des revenus pour le promoteur et des emplois pour les jeunes ruraux ;

-       acquérir  des  équipements  modernes et motorisés et d‘associer le maraîchage et l’apiculture;

-       accroitre la production et les rendements de la ferme ;

-       améliorer le système de production de toutes les spéculations ; 


III.3.                  Résultats attendus

Les résultats attendus sont entre autres :

-          20 ha du terrain sont emblavés ;

-          les 7 ha de manguiers et 8 ha d’anacardes sont protégés des animaux ;

-          le maïs et les cultures maraîchères sont pratiqués sur au moins cinq (5) hectares.

-          un château munis de deux politanks de 5000 litres est disponible ;

-          un système d’arrosage automatique est installé.

III.4.                  Les activités

Les activités de la ferme se dérouleront aussi bien pendant la saison pluvieuse que pendant la saison sèche  et consisteront à :

A/ Activités principales

-          au nettoyage et à l’entretien des manguiers et des anacardiers;

-          à la plantation et à l’arrosage des nouveaux plants ;

-          à la cueillette et au ramassage, à la sélection et à la vente des anacardes et des mangues.

B/ Activités secondaires

-          produire du maïs ;

-          produire des produits maraîchers (tomates, oignons, aubergines etc et du miel.

Grâce au matériel d’exploitation motorisé et à l’irrigation la qualité et la quantité des diverses spéculations produites seront  améliorées. Les rendements pourront atteindre à l’hectare :



Désignation
Rendements
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Maïs
3 500 kg
4500 kg
5 000 kg
5 000 kg
5 000 kg
Oignons
75 000 kg
75 000 kg
85 000 kg
85 000 kg
85 000 kg
Tomates
60 000 kg
60 000kg
80 000kg
80 000kg
80 000kg

ETUDE TECHNIQUE


La mise en place du projet va nécessiter la construction d’infrastructures comme  un  magasin, de stockage, des aménagements de terrain (abattage, dessouchage, sous-solage, installation d’un système d‘arrosage au goutte à goutte), et la construction d’un château d’eau.

Tableau 1 : Infrastructures

Désignation
Quantité
Prix unitaire
Montant
Magasin de stockage
1
1 500 000
            1 500 000   
Château d'eau + une pompe solaire
1
2 500 000
          2 500 000  
Forage
1
4 000 000
4 000 000
 TOTAL
8 000 000

  4.2-INVENTAIRE DES RESSOURCES NECESSAIRES : EQUIPEMENTS

    L’équipement nécessaire pour la réalisation du présent projet se compose comme suit :

Tableau 2:Equipements motorisés

Désignation
Quantité
Prix unitaire
 Montant
Charrue
1
636 278
            636 278  
buteur
1
327 979
            327 979  
pulvérisateur
1
98 394
              98 394  
Egreneuse
1
1 250 000
          1 250 000  
Motoculteur
1
1 200 000
          1 200 000  
Pompe submersible solaire et électrique
1
1 200 000
          1 200 000  
Groupe pour motopompe
1
500 000
            500 000  
TOTAL
        5 212 651  


Il s’agit là des semences de diverses spéculations (semences d’anacarde, maïs, tomates et autres) et des insecticides, herbicides et engrais nécessaire à la fertilisation de l’exploitation.

    Tableau 3 : tableau de matières  premières

Désignation
Unité
Quantité
semences d’anacarde
Kg
70
maïs
Kg
625
tomates
boîte
5
oyons
Kg
5
NPK
Kg
3500
Urée
Kg
1750
Fumure organique
tonnes
5
herbicide
litres
10
Gille
pied
150
Kent
pied
150
Keit
pied
100
Uriline
pied
100
Rubi
pied
100
Mademoiselle
pied
100





Organisation du travail- Processus de production

L’activité de maraichage et de culture de maïs se déroulera en saison hivernale et en saison sèche ;

Par  saison, environ  20  hectares seront exploités annuellement pour différentes spéculations : mangues (7 ha), anacardes (8 ha), mais, oignon, aubergine, piment, courgette et la tomate (5 ha).

Les ruches qui seront installées permettront la production du miel.

Outre l’utilisation de l’équipement pour l’exploitation de la ferme, des prestations seront fournis aux différents demandeurs.

·         Organisation autour de l’activité

Pour l’atteinte des objectifs de production, il sera nécessaire de s’organiser autour de l’activité par une répartition des tâches respectives.

Ø  Le gérant

Il est responsable de la gestion organisationnelle, financière et technique de l’exploitation de la ferme. Il a également pour rôle de superviser les fonctions d’approvisionnement (semences, intrants,…), la recherche/prospection de marché et la commercialisation des produits en période de production des anacardiers et des produits des activités complémentaires.

Ø  Les autres membres de l’équipe

Chaque membre est responsable de l’activité pour laquelle il est recruté.

Ø  La main d’œuvre extérieure

La ferme fera appel à de la main d’œuvre extérieure tout au long de l’exploitation.

Vue la nécessité, l’importance et la régularité de cette main d’œuvre extérieure, nous considèrerons que six (6) personnes seront employées en permanence et auront pour charge l’entretien de l’exploitation, et la conduite des opérations de production.

Ces six (6) personnes bénéficieront d’un soutien financier de  300 000 FCFA / personne / an.

III.5.                  Marché ciblé pour l’écoulement des produits

Outre le marché intérieur, les mangues fraîches du Burkina sont commercialisées dans l’union européenne,  les marchés du Maghreb et du Proche et moyen Orient (Arabie Saoudite, Emirats arabes Unis, etc.) et dans les circuits commerciaux modernes de la sous-région (Niger, Ghana, principalement) à travers une quinzaine d’exportateurs.

La demande en mangues d’exportation, surtout vers le marché européen est importante. L’offre en variétés colorées destinées à l’exportation est nettement en de ça de la demande. A cet effet, la concurrence est relativement faible car on n’arrive même pas à satisfaire la demande. Nous assistons même le flux des exportateurs dans les pays voisins pour acheter des mangues fraîches destinées à l’exportation.

Quant aux mangues séchées, la quantité exportée est passée de 200 T en 2002 -2003 à 500 -600 T entre 2006 et 2008. On note une soixantaine d’unité de séchage qui sont reliées à 5 réseaux d’exportation : GIE Naffa, CDS, Burkinature, Gébana Afrique et Fruiteq.

 Pour la transformation en jus et purée, on note la naissance de la société industrielle Dafani SA qui offre de belles perspectives pour la mangue du Burkina. Cette dernière n’a même pas atteint sa vitesse de croisière. C’est pour dire que l’offre du Burkina en mangues reste malgré tout en deçà de la demande. Nos productions en variétés transformables sont fournies à l’unité de séchage Albelma mais à l’avenir nous visons  Dafani, tandis que les mangues fraîches biologiques (Kent et Keitt) seront destinées aux exportateurs de la place : Burkinature et Fruiteq, notamment.



III.6.                  Moyen à mettre en œuvre (évaluation des coûts)

Les systèmes “californiens” sont constitués de tubes rigides en PVC enterrés en tête de parcelle, sur lesquels on fixe des petites cheminées de sortie ou cannes qui alimentent les raies. Les tuyaux enterrés ont un diamètre de 32  et les petites cannes un diamètre  de 25. Les vannes de sortie peuvent être munies d’un dispositif permettant de régler le débit, tel que des manchettes souples avec pinces, ou des caches coulissants qui obstruent l’orifice de sortie.

Le système présente l’avantage d’être fixe, ce qui supprime toutes les manipulations de pose et de dépose. L’installation étant enterrée, elle ne crée aucune gêne pour les travaux agricoles. I1 doit néanmoins être dimensionné correctement et le processus d’installation nécessite une étude hydraulique correcte.




La clientèle visée par la ferme  est constituée de trois types d’opérateurs en lien avec les produits de la ferme. Il s’agit des grossistes et demi grossistes dans le secteur des anacardes. La grande partie de la clientèle se trouve dans la région des Hauts Bassins.

ü   caractéristiques de la clientèle

.  Les acheteurs potentiels commercialisent et disposent d’un réseau de collecte assez dense  et de  moyens de transport suffisant pour collecter rapidement leurs stocks au niveau local.

Les agriculteurs visés par l’offre de service en labour et autres travaux de préparation du sol ont des champs de superficie qui varient de 5 à 20 ha. Ces agriculteurs ont l’habitude de pratiquer la traction animale pour préparer leurs champs. Par ailleurs, ils manquent de plus en plus de main d’œuvre pour les travaux de préparation et d’entretien des champs.

Le public visé par l’offre de service d’égrenage de céréales dont le maïs en particulier se caractérise par sa capacité de bonne production céréalière d’une part et son faible niveau d’équipement pour le traitement de la production récoltée.


ü  Marché potentiel 

                  Niveau actuel : le marché potentiel national[1] du maïs notamment la valeur marchande de la consommation effective et hypothétique du maïs sur le terroir national s’estimerait à près de 91,8 milliards de francs CFA.

Enfin le marché régional du maïs connaitrait une croissance globale du fait de la croissance démographique et des perspectives de croissance économique dans la sous-région.

ü  analyse de la concurrence

Il existe des producteurs d’anacarde et de produits maraîchers dans la localité. Ces producteurs destinent presque toute leur production d’anacarde à la commercialisation. Les produits maraîchers sont totalement destinés à la consommation locale.


4.1. Politique commerciale 

-          stratégie du service

Les deux volets de production de la ferme ont une stratégie spécifique. En effet :

La production d’anacarde et des mangues repose sur des variétés de qualité très appréciées par le marché et les plants d’anacardes bénéficieront de la fertilisation des sols apportée par les activités de maraîchage. 

La ferme mettra également sur le marché des produits maraîchers, du miel et du maïs blanc et jaune. Le maïs grain sera conditionné dans des sacs avant la livraison aux clients.

Les prestations de services agricoles notamment l’égrenage de maïs seront adaptées aux besoins particuliers des clients. L’égrenage du maïs sera adapté aux préférences des clients. Aussi, la prestation pourrait se faire directement chez le client.

-          politique de prix

Pour ce qui concerne la production de l’anacarde, de la mangue et du maïs grain, du miel, la ferme pratiquera le prix du marché (marché de la collecte) pour la vente des produits. Toutefois, en perspectives futures, la ferme pratiquera des prix préférentiels avec les clients réguliers à travers des contrats d’affaires.

En ce qui concerne l’égrainage de maïs, la pratique de prix dépendrait de la quantité de maïs à égrener. Le prix de la prestation serait en dessous du prix de marché pour tenir compte du besoin de promotion.

-          système de distribution

les principaux clients de l’anacarde, des mangues et du maïs grain de la ferme seront des grossistes qui disposent de leurs réseaux de collectes. A cet effet, la ferme ne compte pas ouvrir de représentation dans les villes ou existent ses clients. 

-          stratégie de promotion

La campagne de communication, se fera auprès des éleveurs des communes de Kourinion de Orodara, des autres communes et provinces voisins, des producteurs de maïs et autres agriculteurs pour présenter les produits et offres de services de la ferme. Aussi, des personnes relais seront responsabilisées dans les villages voisins des communes de Kourinion, d’Orodara, des communes et des provinces avoisinants afin de faire découvrir aux populations les offres de la ferme.


EVALUATION DES INVESTISSEMENTS



Désignation
Unité
Quantité
Prix  unitaire
MONTANT
Frais d'études
1
0
0
Infrastructures
Magasin de stockage
1
1 500 000
1 500 000
Château d'eau + installation d’une pompe solaire
1
2 500 000
2 500 000
Forage
1
4 000 000
4 000 000
clôture du terrain (grillage+piquets+ M,O)
1
4 501 750
4 501 750
TOTAL DES INFRASTRUCTURES
12 501 750
EQUIPEMENTS
Charrue
2
30 000
60 000
Brouette
2
30 000
60 000
buteur
1
327 979
327 979
pulvérisateur
2
20 000
40 000
Egreneuse
1
1 250 000
1 250 000
Kit de tuyaux d’arrosage goutte à goutte
1
3 578 000
3 578 000
Ruches et accessoires
3
300 000
900 000
Charrette motorisée (taxi moto)
1
900 000
900 000
Groupe pour motopompe solaire et électrique
1
500 000
500 000
Politank 5000 m3
1
450 000
450 000
Motoculteur
1
1 000 000
1 000 000
TOTAL EQUIPEMENTS
9 065 979
TOTAL DES INVESTISSEMENTS
21 567 729
CHARGES DE FONCTIONNEMENT
Quantité
Prix  unitaire
MONTANT
Graines d’anacarde améliorées
kg
70
2000
140000
Maïs (semis)
kg
90
200
18000
Tomates (semis)
boîte
5
23500
117500
oignons
boîte
5
25000
125000
NPK
kg
500
380
190000
Urée
kg
1000
340
340000
Fumure organique
tonnes
5
15000
75000
herbicide
litre
10
3000
30000
Gille
pied
150
150
22500
Kent
pied
150
150
22500
Keit
pied
100
150
15000
Uriline
pied
100
150
15000
Rubi
pied
100
150
15000
Mademoiselle
pied
100
150
15000
Emballages
sacs
300
250
75000
frais bancaires
12
5400
64800
Charges de personnel (salaires,
6
300000
1800000
Autres frais (main d'œuvre occasionnelle, …)
5
60 000
300000
TOTAL DES CHARGES DE FONCTIONNEMENT
3 380 300
TOTAL GENERAL
24 948 029




Tableau 4 : Evaluation financière du projet


Tableau 5 : Besoin de financement

DESIGNATIONS
MONTANT
Frais d’étude
0
Infrastructures
12 501 750
Equipements
9 065 979
Fonctionnement
3 380 300
TOTAL
24 948 029


Tableau 6 : Schéma de financement



DESIGNATION
MONTANT
%
Montant du projet
24 948 029
Apport personnel
5 095 000
20
Financement sollicité
19 853 029
80

Le financement sollicité représente 80% du montant total du projet.


La mise en œuvre de l’activité va engendrer des charges d’exploitation.

Outre les frais de fonctionnement, les charges suivantes sont à prévoir :

-          des frais financiers, il est considéré que les concours financiers seront au taux de 12%  l’an.

-          Les infrastructures et le matériel seront amortis à des taux différents allant de 5% à 20% par an.

Ainsi donc, nous aurons :

5.4.1  CHARGES  D’EXPLOITATION

Désignations
Unité
Année 1
Année 2
Année 3
Maïs (semis)
Q
P.U
CT
Q
P.U
CT
Q
P.U
CT
Graines d’anacarde améliorées
kg
100
2 000
200 000
0
0
0
0
0
0
pieds de mangue
pied
700
150
105 000
0
0
0
0
0
0
Maïs (semis)
kg
90
200
18 000
90
200
18 000
90
200
18 000
oignons
boîte
5
25 000
125 000
5
25 000
125 000
5
25 000
125 000
Tomates (semis)
boîte
5
23 500
117 500
5
23 500
117 500
5
23 500
117 500
NPK
kg
500
380
190 000
500
380
190 000
500
380
190 000
Urée
kg
1000
340
340 000
1000
340
340 000
1000
340
340 000
Fumure organique
tonne
5
15 000
75 000
5
15 000
75 000
5
15 000
75 000
herbicide
litre
10
3 000
30 000
10
3 000
30 000
10
3 000
30 000
Carburant
litre
100
685
68 500
100
685
68 500
100
685
68 500
Lubrifiant
litre
20
1 000
20 000
20
1 000
20 000
20
1 000
20 000
Emballages
sac
300
250
75 000
300
250
75 000
300
250
75 000
Entretien et réparation
-
2
 100  000
200 000
2
 100  000
200 000
2
 100  000
200 000
frais bancaires
-
12
5 400
64 800
12
5 400
64 800
12
5 400
64 800
Charges de personnel (salaires,)
-
6
300 000
1 800 000
6
300 000
1 800 000
6
300  000
1 800 000
Autres frais ( main d'œuvre occasionnelle, …)
5
60 000
300 000
5
60 000
300 000
5
60 000
300 000
Dotation aux amortissements
1
4 189 606
1
4 189 606
1
4 189 606
Charges financières
1
1 673 161
1 673 161
1
     1 673 161
1 673 161
1
1 673 161
1 673 161
TOTAL DES CHARGES
5 862 767
5 862 767
5 862 767
Désignation
Unité
Année 4
Année 5
Q
P.U
CT
Q
P.U
CT
Graines d’anacarde améliorées
kg
0
0
0
0
0
0
pieds de mangue
pied
0
0
0
0
0
0
Maïs (semis)
kg
90
200
18000
90
200
18 000
oignons
boîte
5
25 000
125 000
5
25 000
125 000
Tomates (semis)
boîte
5
23 500
117 500
5
23 500
117 500
NPK
kg
500
380
190 000
500
380
190 000
Urée
kg
1 000
340
340 000
1 000
340
340 000
Fumure organique
tonnes
5
15 000
75 000
5
15 000
75 000
herbicide
litre
10
3 000
30 000
10
3 000
30 000
Carburant
litre
100
685
68 500
100
685
68 500
Lubrifiant
litre
20
1 000
20 000
20
1 000
20 000
Emballages
sac
300
250
75 000
300
250
75 000
Entretien et réparation
-
2
 100  000
200 000
2
 100  000
200 000
frais bancaires
-
12
5 400
64 800
12
5 400
64 800
Charges de personnel (salaires,
-
6
300 000
1 800 000
6
300 000
1 800 000
Autres frais ( main d'œuvre occasionnelle, …)
5
60 000
300 000
5
60 000
300 000
Dotation aux amortissements
4 189 606
1
4 189 606
Charges financières
1
1 673 161
1 673 161
1
1 673 161
1 673 161
TOTAL DES CHARGES
5 862 767
5 862 767


 Les produits d’exploitation sont composés des ventes des productions de la ferme (anacarde, maïs, produits maraîchers (ognons, tomate) et des diverses prestations.

            Tableau : 08 PRODUITS  D’EXPLOITATION

Année 1
Année 2
Année 3
Q
P.U
Superficie/ litre
Prix total
Q
P.U
Superficie
Prix total
Q
P.U
Superficie
Prix total
7 ha
7 ha
7 ha
8 ha
8 ha
8 ha
3 500
180
3,5 ha
630 000
4 500
180
3,5 ha
810 000
4 500
180
3,5 ha
810 000
50
4500
litre
225 000
100
4500
450 000
150
4500
675 000
75 000
175
7500 m²
13 125 000
75 000
175
7500 m²
13 125 000
75 000
175
7500 m²
13 125 000
60000
300
7500 m²
18 000 000
60 000
300
7500 m²
18 000 000
60 000
300
7500 m²
18 000 000
1 200
3 000
-
3 600 000
1 200
3 000
-
3 600 000
1 200
3 000
-
3 600 000
35 580 000
35 985 000
36 210 000


Désignation
Année 4
Année 5
Q
P.U
Superficie
Prix total
Q
P.U
Superficie
Prix total
mangues (kg)
5000
100
7 ha
          500 000  
5000
100
7 ha
             500 000  
anacardes (kg)
1500
1 000
8 ha
       1 500 000  
1 500
1 000
8 ha
1 500 000
Maïs (kg)
3500
180
3,5 ha
          630 000  
3 500
180
3,5 ha
630 000
miel
200
4500
litre
          900 000  
200
4500
litre
900 000
Tomates (kg)
75 000
175
7500 m²
     13 125 000  
75 000
175
7500 m²
13 125 000
oignons (kg)
60000
300
7500 m²
     18 000 000  
60 000
300
7500 m²
18 000 000
Egrenage
1 200
3 000
-
3 600 000
1 200
3 000
3 600 000
TOTAL DES PRODUITS

38 255 000
38 255 000

DESIGNATION
 Année 1
 Année 2
 Année 3
 Année 4
 Année 5
Chiffre d'affaires (C.A)
35 580 000
35 985 000
36 210 000
38 255 000
38 255 000
Mangues
105 000
0
0
0
0
anacardes
200 000
0
0
0
0
Maïs
18 000
18 000
18 000
18 000
18 000
oignons
125 000
125 000
125 000
125 000
125 000
tomates
117 500
117 500
117 500
117 500
117 500
NPK
190 000
190 000
190 000
190 000
190 000
Urée
340 000
340 000
340 000
340 000
340 000
Fumure organique
75 000
75 000
75 000
75 000
75 000
herbicide
30 000
30 000
30 000
30 000
30 000
Emballages (perdus, récupérables,   …)
75 000
75 000
75 000
75 000
75 000
Total des matières premières
1 275 500
970 500
970 500
970 500
970 500
Marge brute 
34 304 500
35 014 500
35 239 500
37 284 500
37 284 500
Carburant
1 712 500
1 712 500
2 000 000
3 767 500
4 452 500
Lubrifiant
180 000
180 000
200 000
525 000
750 000
Entretien et réparation
1 000 000
1 500 000
2 000 000
3 000 000
3 000 000
Autres services extérieures
1 200 000
1 200 000
1 500 000
1 950 000
1 500 000
frais bancaires
64 800
64 800
64 800
64 800
64 800
Valeur ajoutée
30 147 200
30 357 200
29 474 700
27 977 200
27 517 200
Charges de personnel
2 100 000
2 100 000
2 100 000
2 100 000
2 100 000
Autoconsommation
650 000
799 500
1 023 360
1 156 397
1 295 164
Excédent brut d'exploitation 
27 397 200
27 457 700
26 351 340
24 720 803
24 122 036
Dotations aux amortissements
4 189 606
4 189 606
4 189 606
4 189 606
4 189 606
Résultat d'exploitation
23 207 594
23 268 094
22 161 734
20 531 197
19 932 430
Frais financiers (intérêt de l’emprunt)
3 450 000
3 450 000
3 450 000
3 450 000
3 450 000
Résultat avant impôt
19 757 594
19 818 094
18 711 734
17 081 197
16 482 430
Impôts sur le résultat
655 109
2 142 406
4 100 454
3 901 506
5 349 497
Résultat net
19 102 485
17 675 688
14 611 280
13 179 691
11 132 933
Capacité d'autofinancement
23 292 091
21 865 294
18 800 886
17 369 297
15 322 539
Capacité d'autofinancement/ Chiffre d’affaire
65
61
52
45
40


Le contenu du présent projet révèle que la mise en place d’une ferme moderne dans la commune de Kourinion est non seulement réalisable techniquement, mais aussi bénéfique sur le plan économique et social.

L’analyse des résultats d’exploitation, du projet laisse apparaître des excédents justifiant sa rentabilité.

Chronogramme d’exécution

Activité
2019
Janv.
Fév.
Mars
Avr.
Mai
Juin
Juill.
Aout.
Sept.
Oct..
Nov.
Déc.
Soumission du projet financement
X
X
Convention de financement
X
Défrichement dessouchage
X
X
Trouaison, apport fumure de fond et  rebouchage
X
X
Transplantation des plants
X
Pose du système de goutte à goutte
X
X
Clôture du verger
X
X
X
Entretien des plants
X
X
X
X
X
X



[1] La consommation moyenne (2005-2012) de maïs est de 40kg par habitant ; les consommateurs de Maïs représentent 90% de la population ; le prix moyen du marché au consommateur est 180FCFA/kg.